Ostéopathie

Pôle Santé

LES OSTEOPATHES DU CENTRE EKO, N'HÉSITEZ PAS À CONSULTER LEUR FICHE :

L’ostéopathie est la thérapie idéale pour soulager les maux de dos et toutes les tensions du corps. L’ostéopathie peut également être très efficace en prévention, pendant la grossesse ou pour soulager votre corps après le sport.

Edouard Grente

Ostéopathe D.O.

Elodie Rayer

Ostéopathe D.O.

Informations complémentaires :

L’ostéopathie s’ajuste en fonction de chaque patient.

Afin de déterminer le type de douleur, sa localisation et sa fréquence, l’ostéopathe procède à une anamnèse en vous posant des questions. Puis, il passe à une observation en sous-vêtements afin de comprendre votre posture.

Par des tests de mobilité/motilité, l’ostéopathe localise les zones de « lésions » et par une palpation et détermine la qualité tissulaire (chaleur, peau indurée).

Une fois l’origine des douleurs déterminées, il passe au traitement. Les traitements ne seront pas les mêmes pour un enfant ou un sportif, une personne anxieuse ou un accidenté, etc.

Une séance en ostéopathie dure généralement de 45 à 60 minutes.

Selon le cas, le sujet demeure habillé ou en sous-vêtements. Il peut être couché (dos, ventre, côté), assis ou debout, parfois dans des postures inhabituelles. Il pourra avoir l’impression d’être « tordu dans tous les sens » ou, au contraire, à peine ressentir les mouvements lents et de petite amplitude du praticien.

En moyenne, un traitement peut nécessiter plusieurs séances (de 2 à 3) espacées de 1 à 3 semaines. Parfois, une seule consultation suffit et parfois davantage.

Après la consultation, il n’est pas rare de ressentir des courbatures. Selon votre motif, de temps en temps, l’ostéopathe donne des exercices à poursuivre à la maison.

De plus en plus de mutuelles remboursent les consultations d’ostéopathie (cette dernière n’étant pas prise en charge par la Sécurité Sociale).

Connu comme le « thérapeute du mal de dos », l’ostéopathe peut traiter bien plus que les douleurs musculosquelettiques.

En effet, l’ostéopathe peut également agir sur les troubles du système :

  • cardiovasculaire ;
  • digestif ;
  • génito-urinaire ;
  • neurologique ;
  • oto-rhino-laryngologique ;
  • pulmonaire.

Un champ d’action large qui fait de la pratique de l’ostéopathie une option véritablement intéressante que ce soit pour les douleurs aiguës ou chroniques.

L’ostéopathie est une thérapie dite « alternative ». Les ostéopathes après avoir observé votre posture, utilisent une palpation fine afin de déceler les tensions ou les déséquilibres qui causent des douleurs ou des malaises, puis font des manipulations pour rétablir l’équilibre.

D’après eux, l’ostéopathie est une thérapie globale comportant ses propres modes de « diagnostic » et de traitement. Elle soignerait une grande variété d’affections.

Pour l’ostéopathie, le corps est composé de différentes parties reliées entre elles. Ainsi, des affections physiques ou bien psychologiques peuvent avoir des résonances partout dans le corps.

Les mauvaises postures, les antécédents de traumatismes ou encore le stress ne perturbent pas un seul système (musculosquelettique, digestif, neurologique, vasculaire, hormonal, etc.), mais tout l’organisme.

Pour soigner chaque problème, il faut donc rétablir l’harmonie dans le système musculosquelettique et dans chacun des autres systèmes.

Dans le langage des ostéopathes, cette harmonie se traduit souvent par les termes mobilité et motilité, la motilité désignant l’ensemble des mouvements propres à un organe ou à un système.

Un corps en santé serait doté d’une excellente motilité, non seulement dans ses articulations, mais dans tous les tissus du corps :

  • os ;
  • muscles ;
  • nerfs ;
  • ligaments ;
  • tendons ;
  • fascias ;
  • liquides.

L’une des caractéristiques distinctives de l’ostéopathie est de considérer l’ensemble de la structure du corps et de tous ses mouvements, qu’ils soient larges et puissants ou qu’il s’agisse de fluctuations à peine perceptibles.

En ostéopathie, il existe 4 principes :

La globalité

Le corps humain est une unité fonctionnelle constituée de différentes parties. Une affection dans une partie du corps influence les autres. C’est pourquoi l’ostéopathe manipule parfois des zones éloignées de votre douleur première (sur le diaphragme pour soulager le dos par exemple).

La structure

Elle gouverne la fonction, c’est-à-dire que les diverses fonctions corporelles interagissent avec la structure du système musculosquelettique.

L’homéostasie

Les troisièmes et quatrièmes principes concernent davantage l’aspect préventif de l’ostéopathie : l’homéostasie. Le corps aurait la capacité de s’auto-réguler et ainsi de pouvoir retrouver une dynamique qui éloignerait les douleurs. « Être en bonne santé, c’est tomber malade et s’en relever », disait Canguilhem (médecin et philosophe du XIXe). Associé à une bonne vascularisation artérielle empêchant toutes congestions, le corps posséderait toutes les cartes pour se soigner ou du moins limiter les affections.

L’ostéopathe ne s’intéresse pas uniquement à un symptôme douloureux, mais considère le patient comme un tout devant être évalué dans son ensemble. Il doit découvrir de façon précise l’origine des tensions et des blocages qui restreignent la mobilité des différents tissus.

Les ostéopathes sont donc formés longuement pour acquérir une profonde connaissance des structures corporelles (os, articulations, organes, viscères, muscles, etc.).

Les ostéopathes possèdent un grand sens de l’observation, ainsi qu’une extrême finesse du toucher leur permettant de détecter de légers blocages ou des mouvements particulièrement subtils.

Bien que le terme ostéopathie, de par le préfixe grec « osteo » signifiant « os », puisse laisser penser que l’ostéopathe s’intéresse exclusivement aux os, cette discipline concerne également les muscles, les viscères et les aponévroses.

L’ostéopathie a été conceptualisée aux États-Unis en 1873 par Andrew Taylor Still (ancien médecin méthodiste). Arrivée en Europe en 1917, elle est reconnue par la Grande-Bretagne en 1993. La Belgique suivra la marche en 1999.

En France, elle est d’abord développée à travers les médecins et kinésithérapeutes au cours du XXème siècle, qui l’exerceront exclusivement ensuite. Au terme de conflits juridiques et de débats, le titre d’ostéopathe est reconnu en 2002.

Les décrets encadrant sa pratique sont promulgués en mars 2007. Depuis elle n’a cessé de se développer et est aujourd’hui exercée par 6 023 ostéopathes.

L’ostéopathie est d’abord reconnue pour sa capacité à soulager les affections et les troubles du système musculosquelettique, dont le mal de dos prend une large partie.

Selon une recherche menée auprès de 3 000 ostéopathes américains, plus de la moitié de leurs traitements y sont reliés, il s’agit à la fois :

  • de problèmes aigus comme les entorses, les blessures sportives ;
  • de problèmes chroniques comme les hernies discales, les lombalgies, les douleurs articulaires, les douleurs périnatales, les scolioses et les tendinites.

La fasciste plantaire, l’épine de Lenoir, les troubles musculosquelettiques (TMS) causés par les postures de travail (travail prolongé sur l’ordinateur par exemple), et le syndrome du canal carpien sont également traités par les ostéopathes.

Selon les praticiens, l’approche serait aussi en mesure d’intervenir sur plusieurs autres systèmes, ce qui lui permettrait également de soulager ou de soigner les affections suivantes :

  • les troubles circulatoires des membres inférieurs, les hémorroïdes, la congestion veineuse, les palpitations, etc. ;
  • les flatulences, la constipation, l’acidité gastrique, les troubles hépatobiliaires, etc. ;
  • les douleurs et dysfonctions gynécologiques, les cystites, la stérilité fonctionnelle, l’énurésie, etc. ;
  • l’asthme, les otites moyennes (une manipulation drainerait l’oreille moyenne), les rhinites, les sinusites, les vertiges, les migraines, les bourdonnements, etc. ;
  • accompagnement d’états dépressifs, le stress, l’anxiété, certains troubles du sommeil, etc.

Depuis quelques années, l’approche met de plus en plus l’accent sur la prévention, en particulier au moment de la grossesse.

L’ostéopathie pourrait traiter certains problèmes fonctionnels de la grossesse, comme les douleurs articulaires, les douleurs lombaires et les problèmes de digestion.

Afin de faciliter le déroulement de l’accouchement, l’ostéopathe peut vérifier aussi la mobilité du bassin et de l’axe vertébral de la femme enceinte.

Une étude de cohorte publiée en 2003 fait valoir que le traitement ostéopathique pourrait ainsi réduire les complications liées à l’accouchement.

Toujours dans un contexte de prévention, il est recommandé que les nouveau-nés voient l’ostéopathe afin de réaliser un examen dans les semaines qui suivent leur naissance.

Grâce à l’ostéopathie, il est possible de corriger des traumatismes causés par l’accouchement, qui influeraient sur la mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels ultérieurs.

Bien que la recherche scientifique n’ait pas encore pu tout prouver, l’ostéopathie possède une large palette d’intervention.

De plus, les revues systématiques, les méta-analyses et même parfois les essais cliniques évaluent souvent les effets de l’ostéopathie et de la chiropractie conjointement, sous le terme de manipulation rachidienne (spinale manipulation).

Les données probantes liées à chacune de ces approches sont donc régulièrement confondues.

Contribuer au soulagement des maux de dos, en particulier la lombalgie

De nombreux articles, dont quelques revues systématiques, ont été publiés concernant le soulagement des maux de dos, en particulier la lombalgie, à l’aide de l’ostéopathie.

Une revue systématique jumelée à une méta-analyse des essais cliniques aléatoires a conclu que cette approche réduit la douleur plus efficacement qu’un traitement placebo. En outre, on y fait état de plusieurs études au cours desquelles l’ostéopathie s’est avérée plus efficace que les traitements classiques.

De plus, il semble que cet effet serait bénéfique à court comme à moyen terme (les effets ayant duré au-delà de 3 mois).

Enfin, cette diminution de la douleur serait comparable à celle obtenue grâce à certains médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sans les effets secondaires associés à ces derniers.

L’ostéopathie pourrait donc constituer une solution alternative solide aux médicaments pour les personnes atteintes de douleurs lombaires aiguës, et possiblement pour les douleurs chroniques.

Soulager la douleur

Quelques études font état des effets positifs de l’ostéopathie dans le soulagement de la douleur aiguë ou chronique.

Les résultats d’un essai clinique aléatoire, réalisé auprès de 58 patients souffrant de douleur au cou depuis moins de 3 semaines, révèlent que cette approche pourrait être aussi efficace qu’un analgésique reconnu pour traiter la douleur musculosquelettique aiguë.

Une autre étude clinique a évalué la douleur chronique au cou chez 41 patients. On a observé une diminution de l’intensité de la douleur dans le groupe sous ostéopathie, comparativement au groupe placebo, après 10 semaines de traitements.

Les auteurs soulignent que ces changements engendraient un effet positif sur la qualité de vie des participants.

Contribuer à la diminution de certains symptômes liés à l’asthme

D’après quelques études, l’ostéopathie pourrait avoir des effets bénéfiques dans le traitement de l’asthme.

Les résultats d’un essai clinique aléatoire réalisé auprès de 140 enfants âgés de 5 ans à 17 ans laissent penser que, comparé à une procédure simulée, le traitement ostéopathique a occasionné une plus grande amélioration du débit expiratoire de pointe (vitesse maximale à laquelle l’air peut être expiré des poumons au cours d’une expiration forcée).

Toutefois, le manque d’études rigoureuses ne permet pas, pour l’instant, de conclure sur l’efficacité de l’ostéopathie ni d’aucune autre thérapie manuelle dans le traitement de l’asthme.

Retrouver de la mobilité suite à interventions chirurgicales

Les cicatrices chirurgicales peuvent parfois créer des adhérences à l’origine de douleurs que l’ostéopathe serait en mesure de soulager.

Les patientes opérées d’un cancer du sein (par tumorectomie ou mastectomie) retrouveraient de la mobilité à l’épaule après des manipulations ostéopathiques.

Soulager la sphère céphalique et ORL

L’ostéopathie semblerait soulager certains maux de tête dus à des blocages au niveau du cou et à des raideurs des aponévroses du crâne. Ces troubles empêcheraient une bonne vascularisation causant ces affections.

Des résultats sembleraient également être présents dans certains cas de vertiges et d’acouphènes (hors atteintes tumorales et organiques).

La sphère intestinale

L’ostéopathie peut agir également en cas de troubles fonctionnels de l’intestin, par exemple, en cas de syndrome du côlon irritable, constipation ou encore de ballonnements.

La sphère pelvienne

Certaines affections gynécologiques bénignes telles que des règles douloureuses pourraient être par ailleurs soulagées.

En aucun cas l’ostéopathie ne prétend et ne guérit :

  • les maladies dégénératives (cancer, sida, sclérose en plaques, etc.) ;
  • les maladies génétiques (fibrose kystique, myopathie congénitale, etc.) ;
  • les maladies infectieuses (tuberculose, tétanos, etc.).

L’ostéopathe peut être ostéopathe D.O (Diplômé en Ostéopathie) exclusivement, ou bien issu d’une formation médicale. Il doit avoir étudié dans une école dont la formation est reconnue par le Ministère de la Santé.

La qualité première d’un ostéopathe doit être l’écoute. Il doit être attentif à vos douleurs, et s’adapter à votre état. Sa palpation doit être fine et douce.

Des manipulations variées et extrêmement précises

Les manipulations fonctionnelles permettent au thérapeute, avec l’aide du sujet, de mobiliser les tissus (muscles, articulations, liquides, membranes, etc.) et d’induire un état de relâchement suffisant pour permettre l’autocorrection d’une lésion (terme pour expliquer une perte de mobilité/motilité). Ces manipulations « accompagnent » la lésion.

Les manipulations structurelles demandent d’appliquer une certaine impulsion sur une structure, cette fois pour « s’opposer » à la lésion (pour retrouver de la mobilité).

Parfois désagréables, mais pas douloureuses, les manipulations peuvent provoquer un craquement (aucunement gage de réussite de la manipulation).

Les manipulations viscérales ont pour objectif de redonner le maximum de motilité aux viscères (intestin, foie, rate, poumon, etc.). Ceux-ci seraient en lien avec certains symptômes de troubles fonctionnels.

Les manipulations crâniennes sont très subtiles et pourraient ressembler à une simple imposition des mains. En réalité, il s’agit de très légers mouvements qui rétabliraient la délicate mobilité des os du crâne et d’agir sur le mouvement respiratoire primaire.

Ces manipulations ont été conçues au début du XXème siècle par l’ostéopathe américain William G. Sutherland. S’en inspirant, le Dr John E. Upledger a mis au point, dans les années 1970, une technique spécialisée, la thérapie craniosacrale. Celle-ci s’attache exclusivement au fluide céphalo-rachidien et aux membranes qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière.

En France pour exercer l’ostéopathie, il faut posséder le D.O (diplôme d’ostéopathe), obtenu après 5 années d’études obligatoires. Il existe également des kinésithérapeutes et des médecins formés à l’ostéopathie.

Il existe 31 écoles d’ostéopathie (26 en formation initiale, et 5 en continu réservée aux professionnels de santé). Ces dernières sont encadrées par les décrets de 2014 et les derniers agréments délivrés par le Ministère de la Santé ont été publiés en 2015.

Les décrets n°2014-1505 du 12 décembre 2014 relatif à la formation en ostéopathie obligent à une formation en 5 ans réparties en 4 860 heures de formation regroupant 7 grands domaines d’enseignement.

Les domaines sont divers et variés (anatomie et physiologie, sémiologie médicale…). Il faut ajouter à cela 1 500 heures de pratique.

Toutes les écoles se doivent de pratiquer le même mode d’enseignement, le D.O devenant un diplôme de qualité et encadré.

Bien que l’ostéopathie possède un large champ d’action, il existe néanmoins des contre-indications au traitement ostéopathique. La liste suivante n’est pas exhaustive.

Contre-indications totales

Devant tout processus infectieux, devant de la fièvre, s’il existe une poussée inflammatoire, une inflammation, devant tout processus tumoral bénin ou malin, devant une maladie neurologique (telle que le syndrome de la queue-de-cheval par exemple).

Contre-indications relatives

Les contre-indications relatives concernent :

  • hernies inguinales ou crurales ;
  • hernie discale ;
  • crise de migraine.

L’ostéopathie rentre de plus en plus dans l’habitude des patients. 48 % des français ont déjà eu recours à un ostéopathe.

Il est conseillé de consulter au moins une fois par an afin de prévenir d’éventuelles douleurs. Si vous avez une activité sportive intensive, ou bien si vous exercez une profession physique, il peut être intéressant de venir au moins 2 fois par an.

Quelques images :